En réponse, M. Gérard Le Mauff a précisé qu'il convenait effectivement de dissocier, d'une part la régulation appliquée dans le sens d'une concurrence équitable et, d'autre part, le contrôle des règles de sécurité confiées à l'EPSF d'autre part. Il a toutefois indiqué qu'il lui semblerait utile que l'EPSF puisse intervenir en amont.
Enfin, de façon générale, il a considéré que l'exemple britannique était la preuve que la concurrence dans le secteur ferroviaire induisait de très nombreux risques en termes d'augmentation des tarifs pour les usagers ou de difficultés dans la gestion des correspondances entre les trains exploités par différentes compagnies. La création d'une société des chemins de fer intégrée au niveau national a été un des acquis de l'histoire ferroviaire française qu'il serait dangereux de remettre en cause.