a tout d'abord rappelé que les autorités de tutelle n'avaient pas pris, dans le passé, toute la mesure des mutations de l'environnement médiatique dans lequel évoluait RFI et de l'urgence des réformes qui s'imposaient. Il a estimé que les difficultés rencontrées à l'heure actuelle par RFI étaient principalement de trois ordres :
- d'une part, la radio doit faire face à un déficit substantiel, accumulé depuis plusieurs années ;
- d'autre part, les conditions d'un dialogue constructif entre la direction et les partenaires sociaux ne sont pas réunies ;
- enfin, l'apparition de France 24, qui a profondément modifié le paysage audiovisuel extérieur français, doit conduire à repenser la coordination des lignes éditoriales entre les différentes entités qui composent l'audiovisuel extérieur de la France.
Le versement par l'État de 16,9 millions d'euros au budget de RFI pour lui permettre de combler son déficit est certainement la preuve que la puissance publique continue d'attacher de l'importance à la radio publique d'information internationale, régulièrement saluée pour la qualité de ses programmes.
a souhaité savoir si les partenaires sociaux étaient consultés par la direction de RFI dans le cadre de la préparation et de la négociation du contrat d'objectifs et de moyens liant la société Audiovisuel extérieur de la France à l'État. Il a ensuite interrogé les représentants de l'intersyndicale de RFI sur la possibilité de coordonner les lignes éditoriales entre France 24 et RFI et entre la rédaction parisienne et les rédactions en langues étrangères de RFI.