a indiqué que la ligne éditoriale suivie par RFI était en grande partie dictée par les priorités stratégiques qui lui étaient assignées en fonction de ses bassins d'audience, comme en témoigne, en Afrique francophone, l'ampleur de la couverture accordée aux funérailles de l'ancien Président de la République gabonaise, M. El Hadj Omar Bongo Ondimba. S'agissant des difficultés financières rencontrées par RFI, il a estimé que la notion de déficit avait un sens particulier dans le cas d'une entreprise publique dont le budget fait du reste l'objet d'un contrôle constant par les services d'inspection de l'État. Il a jugé que la situation budgétaire de RFI ne justifiait pas un plan social de l'ampleur de celui proposé par la direction de la société Audiovisuel extérieur de la France. Il a enfin souligné que, jusqu'à présent, les autorités de tutelle avaient joué essentiellement le rôle d'actionnaires en faisant confiance aux dirigeants désignés.