a reconnu que le dialogue social au sein de RFI était pour le moins tendu, voire désormais quasiment inexistant. Elle a souligné qu'il revenait à l'employeur de réunir les conditions d'un dialogue social fructueux. Elle a considéré que l'absence de consultation des partenaires sociaux au cours de l'élaboration du contrat d'objectifs et de moyens constituait le noeud du problème, surtout dès lors que le plan social annoncé par la direction apparaît comme une des conditions implicites de la conclusion de ce contrat avec l'État. Elle a souligné que, à la différence de RFI, la société Audiovisuel extérieur de la France ne disposait toujours pas de cahier des charges et des missions. En conséquence, les partenaires sociaux ont demandé à être informés sur l'élaboration du contrat d'objectifs et de moyens, et la cour d'appel de Paris leur a donné raison sur ce point. Or, la direction de la société Audiovisuel extérieur de la France prétexte pour l'heure l'absence de toute information sur le contrat d'objectifs et de moyens pour ne pas avoir à consulter le comité d'entreprise. Elle s'est enfin déclarée favorable à un effort de coordination des lignes éditoriales entre les différentes rédactions de RFI et entre RFI et France 24, tout en regrettant que les partenaires sociaux ne soient pas informés des conditions dans lesquelles cette coordination devrait s'effectuer.