En réponse aux intervenants MM. Michel Boyon, Alain Méar et Mme Elisabeth Flury-Herard ont apporté les précisions suivantes :
- France Télévisions a su prendre très tôt le virage de la modernité en jouant un rôle pionnier en matière de télévision de rattrapage, notamment ;
- la numérisation du réseau de diffusion principal de la télévision numérique de terre est un incontestable succès puisque les 112 émetteurs ont été activés conformément au calendrier prévu. La phase de déploiement actuelle visant essentiellement à corriger les déséquilibres territoriaux au niveau départemental connaît quant à elle un léger retard dans la mesure où elle n'a pas rencontré d'engouement particulier chez des éditeurs désireux de mettre en concurrence les entreprises de diffusion. Les objectifs initiaux devraient néanmoins être tenus au plus tard au début de l'année 2009 ;
- la stratégie du principal opérateur de diffusion français est relativement simple : accélérer la phase de déploiement du réseau et retarder la date d'extinction de la diffusion analogique ;
- le Conseil a retenu un plan de passage pragmatique au numérique reposant sur l'extinction de deux zones pilotes à l'automne 2008, puis l'extinction d'une zone de 100.000 habitants au printemps 2009 et, enfin, l'extinction de deux régions d'environ 1 million d'habitants à la fin de l'année 2009. Cette approche progressive permettra de corriger les erreurs d'appréciation tant en termes technologiques qu'en terme de communication. En ce domaine, il appartiendra au GIP France Télé Numérique de coordonner les actions d'information et de coopération entre les éditeurs de services de télévision et les collectivités territoriales, en vue d'assurer la couverture numérique du territoire.