Faisant référence à sa participation au groupe de travail sur l'emploi des seniors, M. Dominique Leclerc, rapporteur, a déploré que l'état d'esprit de l'ensemble des acteurs dans le monde du travail n'ait en rien changé depuis 2003. Cela explique que les départs anticipés soient toujours aussi fréquents. Dans ces conditions, il a estimé que la mise en oeuvre d'un dispositif « pénibilité », forcément coûteux, s'ajoutant à celui des « carrières longues » pourrait remettre en cause les équilibres globaux de la réforme de 2003. Puis il a fait part de son scepticisme sur la possibilité de modifier substantiellement, à court terme, le comportement des assurés sociaux grâce à la surcote.