Après avoir souligné la marge d'incertitude de tous ces calculs, effectués de surcroît sur une durée très longue de projection de vingt-cinq ans, M. Dominique Leclerc s'est inquiété de la perspective de voir la Cnav s'en remettre à la seule expertise des actuaires du ministère des finances. Il a souhaité que le calcul de la soulte ne minimise pas les charges susceptibles de peser à l'avenir sur les assurés sociaux du secteur privé. Revenant sur le précédent des IEG, il a observé a posteriori que le montant des droits d'entrée avait été alors calculé sur la base d'une stabilité des effectifs sur longue période. Or, comme pour toute entreprise dans une économie de marché, il semble particulièrement difficile d'établir des prévisions à moyen et à long termes en cette matière.