s'est surtout interrogé sur les modalités de couverture des 15 % de la population non couverts par ces 115 premiers sites. A titre de comparaison, il a indiqué qu'une chaîne hertzienne comme TF1, aujourd'hui reçue sur la quasi-totalité du territoire, utilisait près de 3.000 sites pour la diffusion de ses programmes. Il a noté qu'il convenait de trouver rapidement une solution à ce problème afin de ne pas décevoir les attentes d'une partie de la population désireuse de bénéficier au plus vite de cette innovation technologique majeure.
Concernant l'extinction du signal télévisé analogique, il a rappelé que le Président de la République, dans son récent discours à l'occasion des voeux aux forces vives de la Nation, s'était fait l'écho des préoccupations du Sénat en fixant un objectif extrêmement ambitieux. Dans ces conditions, il convient de réfléchir aux modalités de passage à la diffusion numérique en s'inspirant, le cas échéant, des expériences étrangères. Il a estimé indispensable notamment de se doter rapidement d'un cadre juridique solide incitant les éditeurs à couvrir en numérique l'intégralité du territoire.
Abordant le sujet de la radio numérique, il a rappelé qu'un groupe de travail associant le CSA et la direction du développement des médias avait été constitué et qu'une consultation publique avait été organisée préalablement au lancement d'éventuels appels aux candidatures en vue d'attribuer des droits d'usage de la ressource radioélectrique pour la diffusion en mode numérique de services de radio.