Monsieur Marc, chaque article du projet de loi de finances rectificative comporte une évaluation préalable. En revanche, vous avez raison sur la question de la sous-budgétisation. Je vous proposerai des suppressions indicatives de crédits pour souligner des prévisions insuffisantes.
S'agissant de nos amis établis hors de France, nous examinerons les amendements qui nous serons soumis en séance. Nous réagirons alors avec l'aide du Gouvernement.
M. Fortassin nous a posé une excellente question sur l'incidence budgétaire et financière des prêts à la Grèce. Nous avons versé 4,4 milliards en 2010 et déjà 4,5 milliards en 2011. Notre déficit budgétaire et donc notre dette augmentent. Mais tant que la Grèce nous verse un taux d'intérêt à 5 %, l'opération est positive puisque nous avons emprunté à 2 %. En revanche, nous ne sommes pas sûrs que la Grèce soit un excellent débiteur. En termes maastrichtiens, en ce qui concerne le solde public, cette opération est neutre, pour l'instant.