En effet, la Déclaration de Valparaíso s'inscrit dans tout un ensemble de conférences et d'instruments juridiques internationaux, comme la déclaration et le programme d'action de Pékin, adoptés en septembre 1995, ou la Convention des Nations unies de 1979 pour l'élimination de toutes les formes de discrimination contre les femmes (CEDAW), dont nous avions célébré le 30e anniversaire dans un colloque au Palais du Luxembourg, ou encore le Sommet parlementaire mondial en amont du G8/G20, réuni à l'invitation de Mme Danielle Bousquet, et auquel j'ai participé en début de semaine, sur le thème « Jeunes filles et enjeux de développement ».
Ce Sommet, qui réunissait des parlementaires de nombreux pays issus des différents continents s'est accordé pour reconnaître que l'éducation des jeunes filles constituait un véritable enjeu : trop souvent négligée, elle est encore largement dominée par le poids des traditions ou sacrifiée sur l'autel du néolibéralisme.