a ajouté que les membres de la délégation avaient eu le sentiment, au cours de ce déplacement, d'une accoutumance à la présence ordinaire d'un nombre élevé de travailleurs clandestins et estimé que, seule, une action déterminée de la justice permettrait de remédier à cette situation.
Après avoir rappelé que la loi de la République s'appliquait naturellement en tous les points du territoire, M. Gérard Larcher a néanmoins admis qu'il existait des spécificités régionales. Il a noté que la création du chèque emploi service universel (CESU) devrait contribuer à faire reculer l'emploi de salariés non déclarés par les particuliers et estimé que la justice était de plus en plus sévère, citant la récente condamnation à plusieurs mois de prison ferme d'un employeur d'immigrés clandestins à Mayotte. Il a observé que la mission d'information de l'Assemblée nationale sur Mayotte avait proposé d'autoriser les inspecteurs du travail à pénétrer dans les domiciles privés pour mieux réprimer le travail illégal, et a déclaré qu'il examinerait avec intérêt les propositions de la commission d'enquête sur ce sujet.