a considéré que les aides publiques sont très insuffisantes dans ce domaine. La recherche publique est en conséquence mal armée pour conduire des projets qui relèvent de la recherche fondamentale, tout en étant rapidement transférables à des applications médicales. Outre que les projets touchant à la vaccination sont relativement onéreux, ils ne sont pas nécessairement bien notés par les comités scientifiques des instituts de recherche ou de l'Agence nationale de la recherche (ANR), à moins d'être adossés à une start-up ou à un laboratoire.
Le président Jean-Michel Dubernard, député, a demandé l'opinion des industriels sur le niveau de développement de la recherche fondamentale dans les laboratoires français. Il a souhaité savoir s'ils préféreraient s'appuyer sur leur propre structure.