a reconnu que la faiblesse du marché du capital-risque en France pose un problème. Les fonds de pension américains permettent de réunir des sommes colossales, dont une partie est investie dans des entreprises à risque.
A l'inverse, le président Jean-Michel Dubernard, député, a émis l'hypothèse d'une faiblesse structurelle du marché français en raison de sa taille.
a fait valoir que, proportionnellement, le marché du capital-risque en France est plus faible que ce qu'il devrait être, y compris en tenant compte de la taille et de la richesse du pays. En outre, le mécanisme du financement secondaire ne fonctionne pas de manière satisfaisante, car un investisseur s'engage pour une période limitée et veut pouvoir sortir du projet quand il le souhaite et ne pas avoir à faire face à l'imprévu. Or, en France, on se méfie du marché financier que l'on associe à l'activité boursière spéculative, alors qu'il joue un rôle économique important dans les sociétés modernes, notamment pour le financement de l'innovation.
Le président Jean-Michel Dubernard, député, a déploré que, depuis le rapport qu'il avait remis en décembre 1994 à Edouard Balladur, alors Premier ministre, sur les transferts de technologie dans le domaine de la santé, peu de choses aient évolué : les chercheurs ne sont souvent pas motivés par les start-up, les industriels, de leur côté, ne sont intéressés que lorsque le projet est rentable et le capital-risque ne s'engage pas.