a estimé que trois problèmes touchent spécifiquement le vaccin en France : d'abord, le système de validation, qui est assez lourd et peu transparent ; ensuite, l'évaluation économique du vaccin, qui est modelée sur celle du médicament et ne prend pas nécessairement en compte toutes les dimensions de santé publique ; enfin, le fait qu'il existe un problème plus général de couverture vaccinale.
En outre, le statut des vaccins est très variable. Certains ne sont pas du tout remboursés, d'autres le sont sur prescription, d'autres le sont également parce qu'ils ont fait l'objet de recommandations. Une partie est payée par le risque, une autre par le fonds national de prévention, d'éducation et d'information sanitaire. La prise en charge est donc complexe, comme l'est le système d'agrément.
S'agissant des programmes de couverture vaccinale comparée aux autres pays, les Français sont plutôt moins couverts, y compris les professions de santé.
Le président Jean-Michel Dubernard, député, a estimé qu'il manque des données scientifiques permettant d'apprécier l'utilité des vaccins. Il a ensuite souhaité savoir quelles sont les relations de la recherche et de l'industrie avec les pouvoirs publics aux niveaux mondial, européen et national.
a rappelé que la vaccination est l'une des missions spécifiques et traditionnelles de l'OMS.