Intervention de Eric Lecocq

Office parlementaire d'évaluation des politiques de santé — Réunion du 6 juin 2007 : 1ère réunion
Table ronde — « les vaccins en france : quels enjeux pour l'industrie pharmaceutique et la recherche

Eric Lecocq, directeur général France de Sanofi Pasteur MSD :

a rappelé que le conseil supérieur d'hygiène publique a récemment souligné la nécessité de mettre en place des outils épidémiologiques, dont l'absence est particulièrement dommageable en France. Il a considéré que l'association française de sécurité sanitaire et des produits de santé (Afssaps), la direction générale de la santé (DGS) et la caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) devraient créer un outil épidémiologique commun. Il a indiqué que la psychose autour du vaccin contre l'hépatite B est si puissante que l'une des craintes que suscite la mise en place d'un vaccin contre le papillomavirus est qu'une jeune fille vaccinée ne soit ensuite atteinte d'une sclérose en plaques. Or, les autorités sanitaires ne sont pas capables de dire combien de scléroses en plaques touchent la population générale, ce qui permettrait pourtant d'établir une comparaison avec le nombre de cas qui surviendraient au sein d'une population vaccinée.

Le président Jean-Michel Dubernard, député, a fait valoir que les parlementaires avaient tenté de traiter ce problème dans le cadre de la loi relative à la santé publique en donnant une mission de santé publique à l'école de Rennes.

a ajouté que l'une des raisons pour lesquelles la vaccination contre le rotavirus ne se développe pas est que l'on ne connaît pas exactement le nombre d'invaginations intestinales dans la population générale.

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