Après avoir fortement regretté que l'Etat mette sur le marché des terrains à des prix incompatibles avec des opérations de logement social, M. Michel Houel a souligné que les classes moyennes étaient les plus atteintes par la crise du logement. Il a ensuite estimé nécessaire de créer une autorité de la concurrence en matière de distribution, sous peine d'assister à l'émergence de friches industrielles importantes. Relevant que le petit commerce devait pouvoir mieux profiter du FISAC, il a souligné qu'il était anormal que ses fonds restent inutilisés. Estimant scandaleuses les conditions financières dans lesquelles certaines surfaces commerciales étaient revendues, il s'est déclaré favorable au paiement à moins de 30 jours. Rappelant que le montant des dettes liées aux sub-primes s'élevait à 4.000 milliards de dollars, il a demandé s'il était normal de gagner plus d'argent sans travailler. Enfin, il s'est interrogé sur l'opportunité d'une suppression de la taxe professionnelle et a demandé à M. Jacques Attali s'il proposait de réduire à 6.000 ou 7.000 le nombre des villes et la transformation des maires en « maires d'arrondissement ».