a répondu que les attaques opérées contre les systèmes informatiques du gouvernement estonien, il y a quelques mois, avaient souligné l'actualité de la cyberdéfense. Il a précisé que le ministère de la défense, comme tous les ministères, assurait la protection de son réseau informatique, la coordination interministérielle étant du ressort de la Direction centrale de la sécurité des systèmes d'information (DCSSI) placée auprès du Secrétariat général de la défense nationale (SGDN). Il a cité quelques exemples du rôle de veille et de protection assuré par ce service. Il a ajouté que des coopérations étroites étaient nouées avec des pays européens comme avec des pays extra-européens tels que Singapour, ainsi qu'avec le centre de cyberdéfense de l'OTAN.
En ce qui concerne le réseau du ministère de la défense à l'étranger, M. Michel Miraillet a indiqué qu'il n'enregistrerait pas d'évolution sensible en 2008. Il a toutefois précisé qu'une réflexion était en cours sur la rationalisation de ce réseau composé des attachés de défense, relevant de l'Etat-major des armées, et des attachés d'armement, relevant de la DGA. Il a estimé qu'au cours de ces dernières années, des efforts importants avaient été réalisés pour en renforcer l'efficacité, notamment en redéfinissant les profils de postes. Il a cependant considéré qu'un réexamen des besoins, prenant en compte de manière globale les effectifs des missions militaires et des services d'armement, était justifié.
Le vice-amiral Anne-François de Saint Salvy a ajouté qu'au sein du ministère de la défense, le comité directeur des postes à l'étranger avait pour tâche d'évaluer la pertinence de l'affectation des moyens dévolus à ce réseau. Il a souligné la réflexion en cours sur la répartition de ces postes entre les ambassades pour les relations bilatérales et les organisations internationales.