a déclaré partager les inquiétudes des membres de l'intersyndicale. En particulier, quatre points méritent d'être soulignés :
- l'enseignement professionnel doit s'émanciper de l'orientation par l'échec et cette question est fondamentale, car elle conditionne toute réforme. La responsabilité de l'orientation doit être clairement confiée à des personnels qualifiés ;
- ce n'est pas la création de cursus en trois ans, mais sa généralisation qui fait problème, car elle ne permettra pas de répondre aux besoins spécifiques des élèves. Au surplus, cette généralisation se fait dans l'urgence et sans véritable évaluation des expérimentations préalables, ce qui n'est pas de bonne méthode ;
- il faudrait donc que les deux types de cursus soient conservés et que chaque élève, selon son parcours, ses capacités et ses aspirations, puisse choisir celui qui lui convient ;
- la réforme a des conséquences budgétaires indiscutables, ce qui laisse augurer d'une forme de privatisation de l'enseignement professionnel.