Précisant qu'elle avait d'abord mené des recherches dans le secteur de la physique atomique, puis dans celui des nanoparticules, particules infinitésimales particulièrement importantes dans les biotechnologies et dont les propriétés varient en fonction de la taille, Mme Catherine Bréchignac a indiqué avoir ensuite dirigé un laboratoire, puis été nommée directeur général du CNRS, avant de partir exercer aux Etats-Unis d'Amérique puis de revenir en France pour prendre, depuis 2006, la présidence du CNRS. Ajoutant qu'elle présidait également le Palais de la découverte, poste qu'elle s'est engagée à quitter en cas de nomination à la présidence du HCB, elle a précisé, s'agissant de ce dernier, avoir été contactée par M. Jean-Louis Borloo, ministre d'Etat, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire. Après un premier refus, elle a déclaré avoir finalement accepté, par sens civique, au regard notamment du travail réalisé par le Parlement sur les biotechnologies, qu'elle a jugé très intéressant et en avance sur les autres pays européens. Il en est ainsi de la distinction opérée par la loi, au sein du HCB, entre un conseil scientifique rendant un avis et un comité éthique, économique et social émettant une recommandation. La société craint, non la science - c'est-à-dire le savoir -, mais la technologie ou le savoir-faire quand ils précèdent le savoir. Le rôle du futur président du HCB sera de veiller au bon fonctionnement des deux instances selon des règles et des procédures transparentes et de transmettre leurs avis et recommandations au Gouvernement. Puis, Mme Catherine Bréchignac a précisé qu'elle s'intéressait aux questions éthiques, et qu'elle siégeait à ce titre au comité d'éthique de la publicité. Elle a jugé les Français particulièrement sensibilisés aux problématiques agroalimentaires et a appelé à ne pas négliger les biotechnologies autres que les OGM.
Après cette présentation, Mme Catherine Bréchignac a été interrogée par les commissaires.