Rappelant qu'elle avait été nommée à ses divers postes de responsabilité par des gouvernements de tendances politiques opposées, Mme Catherine Bréchignac a insisté sur son entière indépendance à leur égard. Opérant une distinction entre la connaissance d'une réalité physique d'une part et son utilisation de l'autre, elle a estimé qu'une divergence de positions entre les deux comités devrait être communiquée en l'état aux ministres, à qui il reviendrait d'arbitrer. Convenant de ce que le CNRS travaillait avec des industriels, mais uniquement sur des thématiques scientifiques, elle a jugé les conséquences moins problématiques que celles résultant de la compétition des industriels entre eux. Faisant remarquer que les activités de développement ne relevaient pas du CNRS, elle a jugé encore insuffisantes ses actions de communication vers le grand public.