Rappelant que la recherche en France n'était pas seulement publique, mais financée à 54 % par des fonds privés, Mme Catherine Bréchignac a considéré qu'il était difficile de lever le secret industriel. Faisant toutefois observer que les résultats de la recherche privée devaient être publiés pour devenir rentables, elle a rapporté que de nombreux industriels, malgré les incitations en ce sens, ne souhaitaient pas breveter leurs découvertes pour conserver la confidentialité de celle-ci. Soulignant la dialectique récurrente entre compétition et collaboration dans le domaine scientifique, elle y a vu toutefois une source de progrès.