Interrogée par M. Philippe Darniche sur l'application du principe de précaution et la diversité des modalités de sa mise en oeuvre dans le monde, Mme Catherine Bréchignac a souligné qu'un tel principe n'était pas mobilisable dans le domaine de la recherche, mais uniquement dans celui des applications qui en résultent. Estimant que l'utilisation de ces dernières à titre personnel relevait de la liberté individuelle, elle a jugé en revanche que leur usage social devait être soumis au principe de précaution. Certes l'application de ce principe peut entraver le développement économique et industriel, mais ces blocages constituent des problèmes de société, et non pas scientifiques.