s'est interrogé sur le processus d' « interarmisation » et a souhaité des précisions sur le taux de sélectivité du recrutement.
Le Général Bruno Cuche a précisé que les statistiques du recrutement, qui différenciaient auparavant les hommes et les femmes, étaient désormais présentées de façon agrégée. Le taux de sélectivité est ainsi globalement de 1,7. Evoquant le processus d' « interarmisation », il a indiqué qu'il se considérait comme un adjoint du chef d'état-major des armées, mais qu'il importait dans ce cadre que la voix de chacune des armées soit entendue. Il a souligné que l' « interarmisation » n'était pas un phénomène nouveau, et qu'après avoir concerné le renseignement, le commandement des forces spéciales, ou la défense sol/air, elle devrait bientôt toucher le commandement des hélicoptères, dans le respect des spécificités d'emploi. L' « interarmisation » ne doit pas être considérée comme un slogan, mais intervenir au cas par cas lorsqu'elle est utile, c'est-à-dire chaque fois qu'elle apporte une véritable valeur ajoutée.