s'est interrogé sur les difficultés de la politique d'externalisation.
Le Général Bruno Cuche a rappelé qu'il disposait d'un budget de fonctionnement contraint, qui n'avait pas été actualisé depuis 2004, et qui devrait supporter, en 2008, des économies de 23,5 millions d'euros. Dans ce contexte, l'augmentation régulière du coût des contrats d'externalisation et de sous-traitance nécessite de revoir à la baisse les prestations attendues. En outre, l'armée de terre ne dispose pas encore d'une visibilité suffisante sur les économies réelles dégagées par l'externalisation alors que les exemples étrangers, en particulier britannique, montrent certaines limites d'une telle politique. Néanmoins, l'armée de terre reste volontariste dans ce domaine, pour peu que soit assurée la préservation des savoir-faire essentiels aux capacités opérationnelles. A titre d'exemple, des contrats d'externalisation globaux pour toutes les activités non-militaires sont actuellement à l'examen pour les écoles de l'armée de terre.