a fait part de la reconnaissance des Afghans pour l'assistance apportée par la France à la stabilisation et à la reconstruction de leur pays.
Abordant la situation sécuritaire en Afghanistan, il a considéré que sa dégradation était pour une large part imputable à des groupes de talibans agissant depuis certaines régions du Pakistan où ils ont trouvé refuge. Estimant que le rétablissement de la sécurité ne pouvait passer par des solutions exclusivement militaires, il a insisté pour que la communauté internationale intervienne auprès du Pakistan afin que ce dernier empêche les actions initiées depuis son territoire. Il s'est déclaré hostile au minage de la frontière avec l'Afghanistan qu'avaient proposé les autorités pakistanaises.
a souligné le rôle essentiel du trafic de stupéfiants dans le financement des groupes terroristes et la nécessité de mettre en place des cultures de substitution assurant de manière efficace un revenu à ceux qui cultivent actuellement le pavot.
Il a estimé que l'avenir de l'Afghanistan passait par un renforcement de l'unité nationale et qu'à ce titre, les organisations agissant dans le domaine Des droits de l'Homme avaient un rôle important à jouer. Il a également évoqué l'étendue de la corruption qui sévit au sein des milieux dirigeants, celle-ci étant en partie liée à l'insécurité politique caractéristique des régimes dont la pérennité n'est pas garantie. Il a considéré que, seule, une aide plus forte de la communauté internationale était en mesure d'enrayer la corruption.
Un débat s'est ensuite engagé avec les membres de la commission.