En réponse aux différents intervenants, M. Bernard Murat, rapporteur pour avis, a souhaité apporter plusieurs précisions.
S'agissant de la recherche pour la lutte contre le dopage, il a estimé que des synergies pouvaient être trouvées entre les secteurs public et privé, considérant que les efforts devaient notamment porter sur la mise en place de passerelles entre les différentes compétences.
Saluant la récente nomination de M. Jean-François Lamour comme vice-président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), il a souhaité que les différents laboratoires de rang international puissent collaborer plus étroitement. Il a regretté cependant que, dans certains pays, les recherches soient plus souvent axées sur la mise au point de nouveaux produits dopants non détectables par les procédés d'analyse actuels.
Il a précisé, ensuite, que l'organisation du calendrier du TOP 14, qui regroupe 14 clubs de rugby de première division, devait tenir compte, d'une part, des compétitions internationales, et d'autre part, des différences entre les deux hémisphères sur le plan des rythmes sportifs. Il a cependant rappelé que de nombreux joueurs de l'hémisphère Sud étaient appelés à participer à des compétitions tout au long de l'année, en intégrant les clubs de l'hémisphère Nord.
Il a indiqué qu'il soutenait, sur ce sujet, la position de la Fédération française de rugby qui se situe en opposition avec la Ligue nationale de rugby, pourtant chargée de défendre les sportifs. Il a souligné, enfin, que les différences salariales entre les joueurs des deux hémisphères justifiaient en partie la migration actuelle.
a fait observer que l'ancrage local du rugby expliquait sans doute le contraste de comportement entre les supporters de football et ceux du monde du rugby. Il a noté, par ailleurs, que ce sport n'avait pas encore complètement intégré le champ du professionnalisme.