On a fait l'Europe pour que les Européens vivent mieux. Et si l'on s'était un peu plus souvenu de cet idéal, nous n'aurions pas ce débat sur la xénophobie. Bruxelles veille avec une jalousie intégriste sur le respect de la concurrence ; pendant ce temps quelques malheureux s'efforcent de construire une Europe des citoyens. Sans articulation entre les deux aspects, on continuera de patiner. Voyez la Hongrie... Et cela me navre car la construction européenne était l'un des derniers grands desseins collectifs. L'Europe des citoyens existe, mais trop de mécanismes l'empêchent de se concrétiser.