Schengen n'est pas encore une réalité, c'est évident. Encore trois Etats n'en font pas partie, deux le pourraient, Roumanie et Bulgarie, mais les évaluations ne sont pas achevées. Les choses suivent leur cours, mais il faut du temps pour venir à bout des réticences de certains. Les Polonais se demandent, par exemple, quels bénéfices ils ont à attendre d'un processus qui comporte en revanche de nombreuses contraintes. Quant à l'harmonisation, chaque Etat est attaché à sa législation nationale.
Il semble que l'on ait progressé sur la délivrance des visas de court séjour. Sur la coopération judiciaire, nous avons tout de même déjà des normes communes, en ce qui concerne notamment la traite des êtres humains ou la pédopornographie. Enfin, le président de la commission LIBE a surtout voulu éveiller l'attention des parlementaires sur la montée des xénophobies, il n'a pas proposé de solutions.