Abordant enfin la question de la formation, M. Jean-Luc Thomas a regretté la désertion de la filière universitaire « systèmes électriques », qui entraîne une perte de connaissances alors même que les problématiques des systèmes électriques demeurent. Suggérant des actions pour endiguer cette désaffection, il a plaidé pour le lancement de campagnes de communication par le monde industriel, les milieux académiques et le monde politique. Mettant en évidence les difficultés qui résultent des écarts de compétence entre les experts chargés, dans les différents pays européens, de la gestion des réseaux de transport, il a par ailleurs préconisé une élévation et une harmonisation de la formation des opérateurs de centre de conduite, leur certification, ainsi que la création d'un centre de conduite européen.