Ensuite, en réponse à une interrogation de M. Jean-Marc Pastor, rapporteur, qui rappelait que le tarif régulé répondait aux objectifs de mutualisation, de péréquation et de solidarité, Mme Reine-Claude Mader a indiqué que la CLCV ne voulait pas juger la pertinence de la libéralisation du marché de l'électricité, se contentant de prendre acte de la décision prise. Elle s'est toutefois déclarée inquiète de l'éventualité de voir imposer le tarif libre aux consommateurs individuels emménageant dans un logement neuf après le 1er juillet 2007.
ayant ensuite souhaité savoir comment la CLCV imaginait le financement du « droit à l'énergie » pour lequel elle plaide en évoquant la solidarité sociale et territoriale, Mme Reine-Claude Mader, après avoir confirmé que, selon son association, nul ne devait être privé d'accès à l'énergie, a précisé que le coût de la mise en place d'un tel dispositif devrait être assumé par un fonds alimenté par l'ensemble des entreprises « faisant commerce » de l'énergie.
Interrogée par M. Jean-Marc Pastor, rapporteur, au sujet des économies d'énergie, elle a ensuite fait valoir le rôle précurseur de son association sur cette question. Elle a mis en avant, à ce sujet, la création par la CLCV du réseau « Energi'c », centrale d'achat permettant à ses adhérents d'acheter leur équipement photovoltaïque à moindre prix, remarquant toutefois que le manque de techniciens spécialisés constituait un frein au développement de ces technologies. Elle a également indiqué que son association était en discussion avec les assureurs afin de résoudre les problèmes liés à la revente à EDF, par les consommateurs dotés de tels équipements, de leur éventuel surplus d'électricité.