a indiqué que les investissements annuels de Sanofi Pasteur sont compris entre 400 à 450 millions d'euros. Au plan mondial, les investissements physiques ont atteint 1,6 milliard d'euros en cinq ans, dont la moitié en France. Ces montants sont nécessairement élevés car le coût d'une seule unité de fabrication est de l'ordre de 150 millions d'euros.
Un investissement pour produire des vaccins s'étale sur environ cinq ans, de l'intention d'investir à la phase opérationnelle. L'enjeu est d'anticiper la déclaration de la pandémie. A cette fin, les investissements sont montés en puissance à partir de 2004. Les producteurs de vaccins avaient été mis en alerte par les crises du SRAS et de la grippe aviaire A(H5N1). La progression des investissements au cours de cette période a visé à éliminer les goulets d'étranglement sur l'ensemble de la chaîne de production.
Il a rappelé que certains investissements sont ciblés et d'autres répartis entre la production de plusieurs vaccins.
Les travaux conduits à partir de 2004 pour répondre à une situation de pandémie ont porté sur les capacités de production, l'amélioration de la souche, l'augmentation des rendements, la possibilité de disposer d'études fiables et la mise en place de processus de pharmacovigilance.
Compte tenu du délai absolument incompressible pour la production d'un vaccin qui est d'environ six mois, le vaccin ne pouvait être disponible avant octobre-novembre 2009.
Enfin, il a indiqué qu'il communiquerait à la commission d'enquête le texte original du marché signé le 27 octobre 2005 pour la fourniture de vaccins contre la grippe A(H5N1).