a précisé à titre liminaire que le groupe Novartis a une capacité de production définie dans le cadre de la production du vaccin contre la grippe saisonnière. Dans le cas de la pandémie de grippe A (H1N1), le laboratoire s'est heurté à deux principales difficultés :
- d'une part, l'incertitude relative au rendement de la souche virale au moment des négociations avec le Gouvernement français sur l'affermissement des tranches conditionnelles du contrat passé en 2005. Les premiers tests faisaient notamment état d'un rendement 30 % inférieur à celui habituellement constaté ;
- d'autre part, la nécessité de livrer rapidement des quantités importantes de vaccins, les demandes des pouvoirs publics portant d'ailleurs davantage sur le calendrier de livraison que sur les quantités livrables. A cet égard, le laboratoire devait répondre à la fois à ses engagements contractuels passés dans le cadre de contrats de pré-achat et aux demandes d'autres Etats qui n'avaient pas conclu ce type de contrats.
Compte tenu de ces deux difficultés, le laboratoire Novartis a souhaité être transparent et a indiqué dès les mois de mai et de juin 2009 qu'il ne pourrait assurer la production que de 10 à 15 millions de doses de vaccin, dont la livraison s'échelonnerait jusqu'à la fin du mois de décembre 2009.