Intervenant depuis la salle, M. Bernard Miyet, président du directoire de la SACEM, a estimé que la licence globale, qui entraînerait une gestion collective obligatoire des droits d'auteur, serait un système destructeur de valeur et ne permettrait pas de rémunérer correctement les auteurs. Il s'est déclaré hostile à une solution optionnelle ou sectorielle, qui en outre ne réglerait pas, bien au contraire, le problème de la répression, car elle imposerait encore plus de contrôles. Il a également évoqué le risque de voir fixer des prix administrés, ne reflétant pas la valeur des oeuvres, et il a estimé que les auteurs-compositeurs, qui ne vivent que de leurs oeuvres et ne bénéficient pas de l'assurance-chômage, ne devaient pas être dépossédés de la négociation de leurs droits. Il a enfin relativisé les tarifs proposés sur les plateformes légales, les comparant avec ceux du téléchargement d'une sonnerie sur un téléphone mobile.