Non. Le secrétaire général de l'OTAN, M. Rasmussen, a effectué des déclarations indiquant qu'à ses yeux, la question était close. J'ai, d'autre part, été très frappé par la volonté américaine d'améliorer leurs relations avec la Russie dans tous les domaines.
Ceci m'amène à évoquer de nouveau la défense antimissile, puisqu'il y a une volonté d'y associer la Russie. La pression du secrétaire général de l'OTAN et des Etats-Unis pour que l'OTAN s'engage dans la défense antimissile est très forte. Nous nous trouvons face à un dilemme, avec, d'un côté, le risque de voir se mettre en place un système auquel nous ne participerions pas et, de l'autre, la difficulté à effectuer les arbitrages financiers nécessaires pour être associés.