a d'abord indiqué que ce n'était pas en tant qu'avocat d'affaires, mais du fait de son enfance passée en Seine-Saint-Denis, qu'il avait toujours été sensible aux problèmes de pauvreté et qu'il avait eu, encore jeune avocat, une activité associative en direction des personnes en difficulté. Il a par ailleurs rappelé que le bénévolat, quoique nécessaire, ne devait pas occulter un besoin de professionnels bien formés, notamment au sein même des pouvoirs publics.
Tout en se félicitant de l'existence d'un véritable arsenal législatif de protection des droits des plus démunis, il a regretté la persistance d'une complexité juridique inutile dans certains secteurs, rendant trop souvent nécessaire l'assistance d'un avocat : les procédures de divorce, celles relatives au décès, aux petites successions, à l'obligation alimentaire, pourraient ainsi être encore simplifiées. L'accès à l'aide juridictionnelle reste également trop complexe.