a tout d'abord rappelé qu'il a été membre de l'observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (ONPES) pendant sept ans, qu'il a présidé un groupe de travail du conseil national de l'information statistique (CNIS) sur le niveau de vie et les inégalités sociales et que ses fonctions d'enseignant en économie l'ont conduit à s'intéresser plus particulièrement au marché du travail, à l'accès à l'emploi ainsi qu'à la pauvreté et à l'exclusion. Il a indiqué que le CEE est un établissement public, placé sous la tutelle du ministère de la recherche et du ministère de l'emploi, qui commandent des études relatives à l'emploi, au travail, à la protection sociale et aux différents dispositifs d'insertion.
Concernant les politiques en faveur de l'insertion, il a rappelé le consensus européen autour de l'idée que le retour à l'emploi constitue la première garantie contre le risque d'exclusion. Il a néanmoins objecté que la reprise d'une activité est une condition certes nécessaire de la réinsertion, mais pas suffisante. En effet, de nombreux salariés exerçant à temps partiel vivent dans des conditions de précarité telles que certains d'entre eux ne sont plus en mesure d'assumer le coût d'un logement.
La multiplication des familles monoparentales constitue également une cause d'appauvrissement qui n'est pas directement liée à l'exercice d'une activité.