s'est inquiété de la multiplication des indicateurs qui ne reflètent pas toujours fidèlement la réalité. Il a cependant reconnu la nécessité de disposer de données quantitatives fiables qui doivent servir de base à toute réflexion sur les politiques mises en oeuvre. Il a rappelé que les indicateurs remplissent différentes fonctions : description d'une situation, objectifs chiffrés que se donnent les pouvoirs publics ou évaluation de l'efficacité des politiques mises en oeuvre.
Il a en outre estimé que la sélection des indicateurs devait se faire sur la base des critères de pertinence et de lisibilité et que la construction d'un indicateur synthétique regroupant plusieurs traits caractéristiques d'une même situation nécessitait un arbitrage sur le poids de chaque élément de l'indicateur, ce choix ne pouvant relever que des autorités politiques.
Il est enfin convenu de la nécessité de centraliser les données statistiques au sein d'un organisme de référence, qui pourrait être l'ONPES.