rappelant qu'il a présidé l'agence nationale pour l'emploi (ANPE) pendant six ans, est convenu de l'intervention souvent trop tardive du service public de l'emploi pour accompagner les chômeurs. Il a toutefois indiqué que cela suppose de détecter, dès leur inscription, les demandeurs d'emploi dont la reprise d'activité nécessitera un accompagnement spécifique. Les deux tiers des personnes inscrites à l'ANPE retrouvent par elles-mêmes un emploi dans un délai de deux à trois mois.
S'agissant du décompte des emplois disponibles par secteur, il a expliqué que le bon indicateur est celui de la durée moyenne de chômage et non celle du stock de demandeurs d'emploi. Il est convenu que certains secteurs souffrent d'un manque de personnel qualifié qui nécessiterait l'implication active des entreprises concernées dans des projets de formation. Certains emplois sont également victimes d'une représentation dévalorisante qu'il faudrait modifier en améliorant notamment les conditions de travail et le niveau des salaires.