Intervention de Louis Merle

Commission d'enquête sur le rôle des firmes pharmaceutiques dans la gestion par le Gouvernement de la grippe A — Réunion du 9 juin 2010 : 1ère réunion
Audition de M. Louis Merle professeur de pharmacologie président de la commission de pharmacovigilance de l'agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé

Louis Merle :

a dit partager ce jugement.

Il a ensuite indiqué que, dans l'hôpital où il exerce, toute personne vaccinée se voyait remettre une fiche dans laquelle on lui demandait de signaler tout problème éventuel. Les signalements ont été nombreux, mais surtout de la part des personnels hospitaliers.

Globalement, au niveau national, les professionnels de santé ont été à l'origine de 80 % des signalements, et les non-professionnels de 20 % des signalements.

Il a également relevé que, pour les médicaments qui sont désormais en accès direct dans les officines, « devant le comptoir », et peuvent être achetés sans le conseil du pharmacien, des notices spécifiques ont été prévues pour inciter les patients à signaler les problèmes qu'ils pourraient rencontrer avec ces médicaments. Une conférence téléphonique vient d'ailleurs d'être organisée à l'AFSSAPS pour évaluer la pharmacovigilance des médicaments en accès direct.

Il a observé qu'actuellement, dans les centres de pharmacovigilance, très peu de signalements sont effectués spontanément par les patients. Il est cependant important que les personnes signalent elles-mêmes les effets indésirables, sans passer par leur médecin, pour disposer de davantage d'informations. Ce signalement doit bien sûr déboucher sur un dialogue et l'on peut conseiller aux intéressés de s'adresser à leur médecin, mais il apporte une ouverture pour la connaissance des effets indésirables.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion