a salué le travail très approfondi réalisé par la mission. Elle a déclaré apprécier la sincérité de l'état des lieux ainsi que les propositions concrètes avancées pour transformer la situation. Elle a estimé louable également de replacer le sujet dans le contexte global du système d'enseignement supérieur, ce dernier étant organisé sur la base d'une dualité entre les classes préparatoires et les grandes écoles, destinées à former l'élite, et les universités, qui ont fait face au phénomène de massification de l'enseignement supérieur en accueillant tous les autres étudiants et dont l'image souffre d'une certaine dévalorisation. Elle a soulevé aussi le problème de l'absence de lien entre les classes préparatoires et la recherche.
Par ailleurs, elle a soutenu nombre des propositions avancées par la mission, son attention ayant été retenue notamment par celle tendant à favoriser l'accession du plus grand nombre d'élèves -dont les filles- aux classes préparatoires, ce qui nécessitera la définition d'un critère national d'accès, par exemple au stade du deuxième conseil de classe de terminale. De plus, elle a partagé le souci d'abolir l'auto-censure des jeunes, surtout des filles, notamment s'agissant des filières technologiques.