a évoqué la dégradation de la situation sécuritaire en Afghanistan sous l'effet de la recrudescence des actions des talibans. A propos de la Palestine, elle a regretté l'attitude de la communauté internationale à la suite des élections législatives de l'an passé, estimant qu'en dépit des réserves à l'égard du Hamas, il aurait été préférable d'accepter pleinement les conséquences d'un processus électoral qui a été libre et transparent. Elle s'est félicitée du fait que la France n'encourage pas la tenue de nouvelles élections qui, à son sens, constitueraient une nouvelle faute politique. Elle a indiqué qu'à l'automne, nombre de responsables politiques du Hamas jugeaient encore possible un gouvernement d'union nationale. Évoquant les prochaines initiatives du Quartet, elle a souhaité savoir dans quelle mesure les pays arabes modérés pourraient y être associés. Enfin, en ce qui concerne la situation régionale, elle a regretté la position française à l'égard de la Syrie, compte tenu du rôle que ce pays pourrait jouer, notamment vis-à-vis de l'Irak.