a approuvé la position française vis-à-vis d'éventuelles nouvelles élections en Palestine. A propos de l'Irak, il s'est demandé dans quelle mesure le changement de majorité au Congrès américain pouvait changer la donne. S'agissant du Liban, il a observé le bénéfice politique que le Hezbollah cherchait à retirer, auprès de la population, des actions de reconstruction qu'il mène grâce aux financements considérables dont il dispose. Il a estimé à cet égard que cette situation n'était qu'une illustration, parmi bien d'autres, de la stratégie d'ensemble de l'Iran dans la région. Il s'est vivement inquiété du rôle joué par le président iranien qui semble vouloir attiser toutes les sources de déstabilisation tout en prenant des initiatives inacceptables visant à encourager le révisionnisme. Dans ces conditions, il a approuvé les positions prises par Mme Ségolène Royal au sujet du programme nucléaire iranien, considérant que la question du droit à l'énergie nucléaire civile au profit d'un tel régime se posait légitimement.