a insisté sur l'idée qu'il convenait d'être prêt pour le retournement de tendance, ce qui supposait une action politique forte et des réformes structurelles, afin, en cas d'éventuel conflit futur, de disposer de trois atouts essentiels à la survie d'une nation : un crédit financier ; une unité sociale pouvant être fortifiée par la participation accrue aux profits, aux organes de direction et au capital des entreprises ; et des alliés géopolitiques. En ce qui concerne l'énergie, il a rappelé les récents évènements en Europe de l'Est et l'influence des groupes énergétiques russes, contrôlés par le gouvernement de ce pays, qui profitaient de leurs bénéfices pour accroître leur influence dans le reste de l'économie russe mais aussi européenne, ce qui tendait à rappeler l'importance des Etats-nations. Il a constaté, cependant, que le fort taux d'épargne des ménages français pouvait constituer un fait positif et qu'à ce titre, les nouvelles facilités de crédit lui paraissaient potentiellement déstabilisatrices pour l'économie.