Certes, mais je veux souligner que l'activité d'extraction est concurrentielle, ce qui implique le respect de certaines règles. Or, j'ai le sentiment que les subventions, qui représentent 14 millions, aident l'INRAP à réaliser des chantiers déficitaires, ce qui constituerait un abus de position dominante. L'Institut réalise plus de la moitié des fouilles : il est en position dominante, ce n'est pas interdit, mais il ne doit pas en abuser, ou bien c'est de la concurrence déloyale.
Pour financer l'archéologie préventive sans grever davantage les finances publiques et pour diminuer les délais parfois déraisonnables que nous déplorons aujourd'hui, il me semble donc que nous devons ouvrir davantage l'activité aux entreprises privées, qui offrent toutes les garanties de sérieux et qui recrutent elles-mêmes des archéologues compétents.