En effet, nous avons fait ensemble un excellent travail et nous en surveillerons ensemble les suites, car il ne faudrait pas que ceux qui font les diagnostics ou les travaux en profitent pour en tirer un bénéfice excessif. Nous discutons avec la chambre des métiers car il ne serait pas scandaleux que les artisans s'engagent à employer quelques centaines d'apprentis supplémentaires.
Les investissements se feront dans les cinq à sept ans qui viennent ; il faut donc les gérer de façon dépolitisée.
Il y aura des déçus. Mais je me suis aperçu qu'aujourd'hui les universitaires sont habitués aux refus et ne les vivent pas si mal. Ce qui m'importe davantage, vu la qualité des projets, c'est que nous ne détruisions pas de la valeur. C'est pourquoi nous ferons une sorte d'« arrêt sur image » après la première vague d'appels à projets. Les discussions entre chercheurs, universitaires et industriels sont passionnantes. Il ne faudrait pas que ce bouillonnement retombe.