S'agissant de l'abaissement éventuel de 3 500 à 2 500 habitants du seuil d'application du scrutin de liste pour les élections municipales dans les petites communes, elle a rappelé que le Conseil constitutionnel avait censuré, en 2000, cette disposition initialement prévue dans le cadre de la loi sur la parité. Interrogée sur l'opportunité politique d'une telle mesure par Mme Gisèle Gautier, présidente, elle a estimé, en dehors de cet obstacle juridique, que les femmes faisaient preuve d'une capacité très satisfaisante à exercer des responsabilités politiques de toute nature, y compris dans les petites communes, observant que la question de la compétence n'était d'ailleurs pas posée pour les hommes qui, contrairement aux femmes, n'hésitaient jamais à accepter d'exercer des responsabilités pour cette raison.