Concédant que 75 % des banques se déclaraient, en novembre dernier, moins enclines à accorder des prêts et plus exigeantes en matière de garanties, M. Jean-François Roubaud a toutefois rappelé que ces établissements étaient aussi des entreprises commerciales qui ne pouvaient pas prendre des risques supplémentaires et inconsidérés en période de crise. Il a néanmoins reconnu que les chefs d'entreprise et les banques devaient améliorer leurs relations, à charge pour ces dernières de développer un « suivi client » plus personnalisé et un dialogue plus régulier avec leurs clients afin de disposer d'une information de qualité sur la situation économique des entreprises concernées. A cet égard, il a estimé que les banques devaient s'efforcer de garantir une certaine stabilité de leur personnel sur le même portefeuille de clients afin d'être en phase avec les attentes et les besoins des chefs d'entreprise.