a indiqué qu'il avait participé à une réunion avec des sociétés de capital-investissement qui regrettent de ne pouvoir trouver des petites et moyennes entreprises (PME) qui acceptent de laisser des investisseurs prendre des participations dans leur capital, alors que cela permettrait d'apporter des financements à la recherche et à l'innovation et de contribuer à la création d'emplois. Il a également fait valoir que lors d'une réunion à l'association des régions de France (ARF), certaines régions ont affirmé ne pas être touchées directement par la crise, à l'image des régions Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Aquitaine, Languedoc-Roussillon et Ile-de-France, à l'inverse d'autres comme la Haute-Normandie, la Basse-Normandie, la Franche-Comté ou Rhône-Alpes, confrontées aux difficultés du secteur automobile et de ses sous-traitants. Evoquant ensuite le plan de relance du Gouvernement il a regretté que les comités mis en place par l'Etat n'associent pas les collectivités territoriales, alors que celles-ci pourraient opportunément accompagner les entreprises.
Puis il a exposé que les nombreuses entreprises qui ont anticipé les difficultés économiques et ont souhaité, dès l'annonce du plan de relance, vouloir bénéficier des soutiens mis en place, se sont ravisées parce qu'elles ont constaté que cela avait un impact négatif sur leur notation bancaire, et donc sur leur capacité à accéder au crédit. Il a toutefois salué, parmi les mesures annoncées dans le cadre du plan de relance, l'assouplissement des règles des marchés publics, trop contraignantes et trop complexes aujourd'hui pour les collectivités, alors que celles-ci ont par ailleurs réalisé des progrès en matière de réduction des délais de paiement ou d'avances immédiates sur les opérations mises en oeuvre. Enfin, s'agissant des pôles de compétitivité, il a relevé que ceux-ci accueillaient de nombreuses PME ainsi que des grands groupes, à l'image du pôle nucléaire de Saône-et-Loire où sont implantées des entreprises comme Areva ou Alstom qui fournissent une activité pour de nombreux sous-traitants. A cet égard il a estimé que la proposition de M. Jean-François Roubaud de désigner un correspondant des PME dans ces pôles de compétitivité était particulièrement pertinente.