Intervention de Jean-Luc Darlix

Commission des affaires économiques — Réunion du 16 décembre 2008 : 1ère réunion
Présidence du haut conseil des biotechnologies — Audition de M. Jean-Luc daRlix candidat proposé à la nomination de cette fonction

Jean-Luc Darlix, candidat :

a alors présenté sa candidature, déposée à la demande du ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire (MEEDDAT). Il a détaillé son parcours dont les principales étapes ont été l'obtention de son doctorat d'Etat en sciences naturelles en 1970, un poste de professeur à l'Université Paul Sabatier de Toulouse en 1986 puis la fondation et la direction d'un laboratoire de l'unité de virologie humaine commun à l'INSERM-Ecole normale supérieure de Lyon et situé au sein de cette dernière.

C'est en 1982 que M. Jean-Luc Darlix a débuté ses travaux sur la création et la manipulation d'organismes génétiquement modifiés. Ceux-ci ont notamment porté sur la mise au point des premiers vecteurs rétroviraux puis aux développements de certains vecteurs lentiviraux en collaboration avec la société Transgène, dans les deux cas à des fins de transgénèse comme par exemple celle des cellules neuronales de la souris.

Il a ensuite fait état de son appartenance à deux instances :

- d'une part, la commission de génie génétique présidée par le docteur Roland Rosset et chargée depuis sa création en 1992 d'évaluer les dangers et les risques que présentent les organismes génétiquement modifiés et les procédés utilisés pour leur obtention ainsi que les dangers et risques potentiels liés à l'utilisation de techniques du génie génétique ;

- et d'autre part, la commission du génie biomoléculaire qui a pour mission d'évaluer, au cas par cas et avant toute autorisation, les risques pour la santé publique et l'environnement, liés à la dissémination d'organismes génétiquement modifiés.

Puis M. Jean-Luc Darlix a présenté sa vision du futur Haut conseil des biotechnologies, en précisant notamment :

- il reviendra au président de procéder à la synthèse des travaux du comité scientifique et technique et du comité économique, éthique et social afin de formuler des propositions d'avis aux différents ministères ;

- il sera essentiel que le Haut conseil suive une procédure d'examen rigoureuse en se prononçant sur des dossiers complets contrairement à ce qui se produit parfois au sein de la commission de génie génétique ;

- il serait enfin indispensable que la nouvelle instance dispose des moyens de mener pleinement ses missions à bien compte tenu, en particulier, de la croissance très rapide du nombre de vecteurs mis à disposition, qui pourrait atteindre 100.000.

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