En réponse, M. Jean-Luc Darlix a témoigné de sa très grande motivation qui repose :
- d'une part sur son enthousiasme pour la recherche dans un domaine où il a été précurseur il y a plus de 25 ans et qui est aujourd'hui porteur de nombreux espoirs de mise au point de vecteurs-médicaments ;
- d'autre part, sur sa volonté d'assurer une meilleure prise en compte de l'éthique dans le développement de certaines innovations, alors que dans certains cas, des recherches sont aujourd'hui conduites sans précautions suffisantes quant aux risques d'une dissémination des vecteurs, ce qui peut engendrer des épidémies.
Sur la question de la dissémination, il a indiqué qu'en tant que membre du comité de préfiguration de la haute autorité sur les organismes génétiquement modifiés il partageait la position de son président M. Jean-François Le Grand, estimant qu'il convenait de porter un jugement équilibré prenant en compte à la fois les avantages attendus et les risques de telles pratiques. En tant que virologue, il est particulièrement sensible à ces questions de dissémination d'organismes dans la nature.